Olivia R. Jones ~ terminé

Je possède un caractère bien trempé, ce qui bien sûr n'est pas aux gout de tous. Je suis d'ailleurs très lunatique, et garce. Il me faut ce que je veux et tout de suite. Je suis également très sarcastique et maline. Je suis assez drôle quand je le veux, je suis très rancunière et je ne pardonne jamais. Je suis très séductrice, je suis belle, je le sais et j'en joue. Je n'aime pas voir les gens que j'aime triste ou déprimé, alors j'ai un besoin constant de faire rire et de faire des farces. Je suis extremement farceuse et malicieuse. On pourrait parfois me qualifier de fille pourris gâté, et c'est vrai j'en suis une mais à côté de ça je possède un grand coeur, je suis tendre, douce, gentille, attentionné. Ce côté de mon caractère est bien évidement caché sous une carapace, on m'a élevé dans le principe de ne jamais montrer ses faiblesse face aux autres. Les gens me perçoivent comme une garce, mechante et qui aime l'ironie. Je suis très spontanné et naturelle. J'aime la vie. Je suis sociable mais pour autant il y a des moments ou m'isoler est important pour moi dans ces cas là je peux devenir agressive et costique. Je ne suis pas une méchante fille qui serait une garce manipulatrice, je suis juste moi. Un paradoxe à moi-même.

Mes parents se sont rencontré en France, à Paris et sous la tour Effel, plus précisément. Mon père était un américain fortuné partie le temps d'un été à Paris. Ma mère, elle était une fille de l'aristocratie française qui vivait à Paris à l'époque. Lorsqu'il a vu ma mère, mon père avait glissé à son grand frère : « Elle, je vais l'épouser un jour. ». Et il est allé la voir pour lui demander de lui montrer les joies et les plaisirs de Paris. Ils y ont passé le meilleur été de leurs vie. Mon père, Carter à bien sûr ramené ma mère, Elizabeth à New York, où il vivait à l'époque avec mes grands-parents. Mon grand-père avait fait fortune dans le sud des Etats-Unis avec la plus grande entreprise de production de coton. En arrivant, mon père a présenté ma mère à sa famille qui semblaient enchanté devant la beauté incroyable et la gentillesse de ma mère. Peu de temps après leur installation dans une demeure magnifique près de New York, mon père a demandé ma mère en mariage dans un parc qu'il avait réservé et re-décoré pour l'occasion, il avait fait dressé un petit chien pour qu’il apporte la bague au moment où mon père dirait les mots : « Elizabeth, accepte-tu de passer le reste de ta magnifique vie en ma compagnie ? ». Environ un an après leur mariage, qui eu lieu dans ce même parc.
Ma mère tomba enceinte. Et neuf mois plus tard mon grand frère naquit. Ils vécurent heureux pendant quatre ans avant que ma mère, qui était malheureuse demande à mon père un autre enfant. Elle avait toujours rêvé d’une fille. Après moult demandes et supplications mon père accepta mais cette fois encore se fut un garçon. Puis un autre arriva qui s’ensuivit de moi. Je suis donc née le vingt et un Juin 1937. Ma mère fut aux anges, mon père était heureux lui aussi, mais surtout soulagé car il avait déjà trois garçons. Charles, Jules et Peter. Ils avaient respectivement à ma naissance : Charles, cinq ans. Jules, trois ans et Peter, presque deux ans. Nous avons du changer de maison et ma mère avait toujours voulu vivre dans le sud des Etats-Unis car elle trouvait que ça avait du charme pour élever une petite famille, qui d’après l’humour de mon père n’était plus si petite que ça désormais. Nous avons donc déménagé pour aller vivre à Colombus, un petite ville du sud. Là bas, mon père travaillais pour ouvrir une nouvelle exploitation de récolte de cotons et ma mère nous pouponnait mes frères et moi-même. Être la dernière d’une fratrie était assez difficile au quotidiens car étant le centre des plaisanteries douteuse de trois garçons demandait beaucoup de patience. Cependant nous étions tous très complice.
Lors de mes onze ans, mon père tomba malade et ma mère décida qu’il était temps qu’il se repose, nous rentrions à New York afin que mon père se repose loin de son exploitation qu’il laisserait à mon oncle. Après plusieurs années où il fut difficile de le tenir tellement il avait de l’énergie à revendre, ma mère céda et le laissa retravailler. Il faut dire que mon père voue une admiration hors du communs envers ma mère et ne fera jamais rien pour la contrarier elle, ou moi. Je lui ressemble énormément, physique surtout.
J’avais alors, quinze ans et je vivais dans le bonheur parfait. J’étais la fille la plus adulé de New York, et j’en jouais à merveille. Un soir après l’école, je me baladais dans les rue de l’Upper East Side et c’est là que tout à commencé, les papillons dans le ventre et les bouffé de chaleur, les joues rougissante et le sourire incontrôlé. Il n’était pas riche et surement pas de bonne famille comme moi, mais je savais à l’instar de mon père que je le voulais, lui et pas un autre. Et qui oserait refuser quoi que ce soit à Olivia Jones ? Personne. Il était un ouvrier qui travaillait près de ma demeure. Il me salua poliment, apparemment il connaissait mon nom. Evidement qu’il le connaissait. Chaque soir je passais devant lui, le même sourire, les même joues rouge et les même papillons présent dans tous les cas où il se trouvait en ma présence. Il me proposa un jour gentiment de me tenir mon parapluie et de tenir mes livres scolaire afin de m’aider à rentrer chez moi, j’acceptais aussitôt, mais je restais cependant très distante car on m’avait élevé dans le principe de faire mariner les hommes. Puis une fois se transforma en deux et deux en trois, et chaque soir il me ramenait chez moi. Nous discutions de tous et de rien. Il était incroyablement cultivé et adorable lorsqu’il rougissait quand je déposait un baiser sur sa joue. Il m’invita à venir avec lui prendre un café. J’opinais légèrement la tête pour signifier mon acceptation. Il me parla de tout et de rien, mais surtout il me prit la main et me décrivit, comme étant une petite garce audacieuse, ironique et drôle. Il était le seul qui pouvait faire l’état de mes défauts en gardant grâce à mes yeux bleu marine. En me raccompagnant, la pluie s’abattit sur nous et nous courûmes sous une averse en riant aux éclats et il me dit que mon rire était le même que celui d’une petite fille d’à peine cinq ans et qu’il l’adorait, que ça resterait sa berceuse jusqu’à la fin de ses jours. Je rougie instinctivement et là il m’embrassa, ma jambe se souleva légèrement, à la manière des pin-up. J’avais la jambe pin-up et il en riait sans cesse. Je vivais les meilleurs moments de mon existence, bercé par les bras fort et tendre de Matthew. Lorsque mes parents le rencontrâmes plus en détail pour le brunch du dimanche, mon père le détesta, ma mère l’adora et mes frères se posaient des questions, auxquelles je répondis par une phrase sarcastique comme quoi, ils devraient commencé à se poser la question de savoir quand finiront-ils pas arrêter de me casser les pieds, le tout en leur tirant la langue et en tapant du pieds sur le parquet magnifique de notre petit salon à thé. Après avoir fait un long caprice, mes parents avait céder pour me laisser invité Matthew pour le célèbre bal de charité de New York. Une belle robe, des escarpins venant de France, des bas d’Allemagne, une coiffure et un peu de fard plus tard, je descendais les marches du Palace où se tenait la réception et m’attendait en bas Matthew vêtu d’un costume prêté par Charles pour l’occasion. Nous passâmes la plus belle soirée, nous dansâmes sur la piste et nous nous rendions dans le petit parc à l’arrière du palace pour danser sous les étoiles. Le bonheur parfait. Quelques semaines plus tard, un homme vint chez nous pour nous annoncer que Matthew était malade, je courus à son chevet et il y resta durant des semaines, aux frais de mon père. Il sortit le jour de la Saint Valentin, à ce moment là il se savait condamné mais avait bien sûr décidé de me le cacher. Et c’est le soir, dans la cours du Palace qu’il m’offrit ce magnifique pendentif avec écrit à l’arrière « N’oublie jamais ». Il mourra quelques semaines plus tard. Je passais l’été enfermé dans ma chambre à pleurer et l’année suivante à me remettre de la mort de mon amour.
Puis mes parents estimant qu’il me fallait un coin plus tranquille décidèrent que Jackson dans le Tennessee. Et me voilà, nouvelle dans une petite ville paumé et sans aucune attache à part ma famille. Mes frères étant tous resté à New York.