Dives in 50s
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 Please, say no... ft. Yohann ^^

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Madison E. Carwell
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Madison E. Carwell


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MessageSujet: Please, say no... ft. Yohann ^^   Please, say no... ft. Yohann ^^ EmptyDim 26 Juil - 14:31

    Encore une belle journée en perspective. C'est ce que je m'étais dit en constant le soleil qui rayonnait dans le ciel bleu en ouvrant mes volets le matin-même. Les journées passèrent et se ressemblaient, surtout depuis que mes parents avaient décidé dans mon avis de me fiancer à un des pires jeunes homme du lycée, Yohann... On ne s'entendait pas, mais ils étaient têtus et déclaraient sans cesse que l'on apprendrait à se connaître et que tout cela se passerait bien... Et les bleus sur mes bras c'étaient pour faire jolie? Je n'étais pas un sapin de Noël que l'on décorait! J'aurais pu fuir, déclarer tout simplement que ce n'était pas quelqu'un pour moi, oui mais l'honneur de la famille? Depuis toute petite je voulais rendre la meilleure image de la famille Carwell, et ce n'était pas maintenant que j'allais me défiler. Sans doute qu'au fil du temps il arrêtait de me traiter comme un véritable objet, malgré que je n'y croyais pas. Mon regard navigua sur le jardin, puis sur la rue non loin, rare était les personnes qui étaient réveillées à cette heure du matin. Il était près de sept heures, et je devais me préparer pour aller au lycée, c'était ma dernière année et je voulais décrocher mon diplôme de certificat d'études avec la meilleure note. Je voulais me construire un avenir, c'était simple, je ne souhaitais pas être comme ma mère qui ne travaillait pas et qui était restée femme foyer toute sa vie. Moi, rester dans une maison à ne pas savoir quoi faire, ce n'était tout simplement pas une vie. Certes, j'encaissais tout sans dire le moindre mot, mais pour ce qui était de mon avenir, j'interdisais à quiconque de donner son avis.

    Je restais au moins une dizaine de minutes à contempler l'extérieur avant d'aller prendre mes vêtements et de prendre la direction de la salle de bains. Une bonne douche puis j'attachais mes cheveux en une queue de cheval hautaine comme j'avais pris l'habitude depuis plusieurs jours. Enfilant ma jupe longue ainsi que mon chemisier, il fallait que j'ai un comportement respectable comme la tenue. Quand je pris mon pendentif qui était sur la petite étagère près du miroir, mon regard se porta un moment sur la bague de fiançailles, si cela ne tenait qu'à moi je l'aurais déjà jeter dans l'évier, mais non, je devais faire honneur à la famille... Cette phrase me revenait toujours à l'esprit quand je voulais prendre une décision tout autre que mes parents. Mes bras étaient découverts et on voyait quelques hématomes qui bleuissait ma peau blanche, comme j'étais dès plus maladroite je n'avais aucun mal à déclarer tout simplement que j'étais tombée dans les escaliers ou autres, et évidemment on me croyait. Personne ne savait se que j'endurais et je comptais bien encore le cacher.

    Un petit déjeuner assez rapide, où ma mère me déclarait qu'elle voudrait bien que Yohann vienne diner le soir-même car cela faisait quelques temps qu'elle ne l'avait pas vu. Je soupirais intérieurement, mais fit un léger sourire en lui répondant qu'il n'y avait aucun problème. Evidemment, tout cela sonnait faux, mais seule moi m'en rendait compte. Arrivée au lycée après cette discussion matinale, les premiers cours se passaient tranquillement. J'avais toujours été une élève studieuse et disciplinée, les leçons, je les retenais très facilement et je ne passais jamais trois heures sur mes leçons le soir. Quand la sonnerie retentit pour annoncer l'heure du déjeuner, je me levais pour aller déposer mes livres dans le casier qui m'était destiné. Se fût en le refermant que je vis celui qui allait sans doute partager ma vie, il avait un grand sourire aux lèvres. Je marchais en sa direction mes talons claquant sur le sol, je savais qu'arriver à sa hauteur son sourire allait se perdre... C'était pareil à chaque fois que l'on se croisait, on était loin d'être un couple, enfaite, il me considérait juste comme sa fiancée quand cela lui était bon vivre. Je m'arrêtais alors devant sa petite personne.

    - Ma mère souhaiterait que tu viennes dîner ce soir.

    Je priais dans mon fort intérieur pour qu'il dise non... Je ne me voyais pas passer la soirée avec lui, en plus il arrivait facilement à manipuler les gens, devant mes parents il se comportait comme le gendre idéal, et derrière leurs dos, c'était comme un tortionnaire à mon égard. J'attendis sa réponse en le regardant droit dans les yeux, puis je rabaissais bien vite mon regard comme si j'avais honte... A chaque fois que je lui disais quelque chose j'avais peur de sa réaction, j'appréhendais ce qui allait se passer par la suite. Pourquoi je ne le quittais pas? Sans doute car j'étais tombée amoureuse petit à petit même s'il me faisait souffrir.
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Yohann A. Ziegler
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MessageSujet: Re: Please, say no... ft. Yohann ^^   Please, say no... ft. Yohann ^^ EmptyDim 26 Juil - 15:10

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- Billie Jean that my lover
She's just a girl who claims that I am the one
But the kid is not my son
She says I am the one, but the kid is not my son -



    Le soleil se levait peu à peu sur la ville de Jacksonville. J'était encore dans son lit douillet lorsque mon réveil sonna. Il était très tôt environ six ou sept heures du matin, enfin, je ne savait pas trop, je ne se souvenait pas à de l’heure que j'avait mit pour me réveiller. La sonnerie stridente de l’objet se mit en route, je balançais un de mes cousins dessus pour stopper cette musique qui faisait mal aux oreilles. Après quelques minutes, je me décida à sortir de mon lit, la tête un peu dans les vapeurs, mais rien de bien méchant, pour une fois je n’avait pas bu et ni prit de drogues la veille. Et oui, j'étais malheureusement un junkie, sans doute de loin le plus gros de la ville. J'avais menti pendant longtemps à mes parents, et d’ailleurs je mentais encore toujours, prenant toujours des substances illicites. J'alla dans ma cuisine et bu un grand verre de lait frais, c’était pour mon calcium quotidien, j'aimais être bien dans mon corps et dans ma tête. Laissant mon verre dans le lave vaisselle, j'alla dans sa douche.Je me déshabilla et entra dans ma douche. J'aurait pu très bien faire un bain ou autre, mais je n’en avait pas la force. Je me savonna doucement et quelques minutes plus tard, je me rinça à l’eau clair pour sortir, une serviette autour de la taille, direction mon armoire. J'enfila un jean troué aux genoux et un tee-shirt col en v pour finir avec mes chaussures pointues. Une fois cela fait, je sortis de chez moi en claquant la porte derrière moi, ne prenant pas la peine de fermer à clé, laissant mon major d’homme le faire. J'était enfin dans la rue, l’air frais passait dans mes cheveux, je pris une bonne respiration et commença à marcher tranquillement en direction du parking.

    J'arriva à mon parking privé, j'avais trois voitures, la Volvo grise, une Ferrari jaune et une Porsche GT orange. J'avais le choix, mais j'opta pour la Volvo, ce n’était pas la peine d’étaler mon fric dans la rue, c’était pour aller au lycée en plus. Je monta dans la Volvo et fit rugir le moteur, après une petite chauffe, je partis comme une balle en direction de mon établissement, d'ailleurs, je ne mit pas bien longtemps pour y être, je me gara doucement et coupa le contact avant de fermer la voiture avec le bip. Je me stoppa et me mis à réfléchir un moment, je ne pouvait pas revenir comme cela, sans rien… J'alla donc au fleuriste du coin et acheta un bouquet de fleurs, c’était tout de même plus classe, non mais oh ! J'entra dans le lycée et alla vers son casier. Comme j'avais prévu, ma chérie y était, et en plus elle allait vers lui. Je fis un large sourire et la regarda dans les yeux. Elle me demanda de venir ce soir, je fis un signe de tête et répliqua.


    « Avec grand plaisir mon amour, je serais de la partie ce soir. » Je sortis le bouquet de derrière mon dos. « Tiens, voilà un petit cadeau de ma part, c'est rien de super, mais bon, j'ai pensait que cela te ferait plaisir... »

    Après lui avoir donner le bouquet, je m'approcha et déposa un tendre baiser sur ses lèvres douces, j'aimais beaucoup les sensations du contact de nos lèvres, elles avaient un goût particulier, plutôt agréable, que je ne serais décrire.
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MessageSujet: Re: Please, say no... ft. Yohann ^^   Please, say no... ft. Yohann ^^ EmptyDim 26 Juil - 18:15

    Tout ce que je souhaitais c'était un petit non, un tout petit non qui sorte de sa bouche. Je suppliais le bon Dieu pour qu'il m'exauce cette prière. Je savais qu'il ne se comporterait pas du tout devant mes parents comme il le faisait avec moi. Devant mes parents il était toujours souriant, répondre poliment, en gros le gendre idéal. C'était sur que si je disais à mes parents bien-aimés que Yohann n'était pas du tout l'homme qu'il prétendrait être, j'aurais des remarques, ils déclaraient alors d'arrêter mes illusions et de vivre cet amour. Amour? Quel amour?! Moi, j'étais amoureuse, de plus est j'étais aussi naïve, et malgré les coups je me disais que tout cela allait se tasser et qu'on allait être heureux. Plusieurs mois c'étaient déjà écoulés et on était toujours au même point. Je subissais sa mauvaise humeur, sa colère, sans broncher... Je me demandais toujours ce que je pouvais faire de mal pour le froisser autant. D'un côté je pouvais comprendre ce qu'il ressentait, quand mes parents m'avaient annoncé ces fiançailles, j'étais complètement perdue, pour moi c'était invraisemblable de se marier avec quelqu'un que l'on connaissait pas, et encore pire, épouser quelqu'un ayant une mauvaise réputation. Car fallait bien l'avouer, Yohann était loin d'être un exemple d'amertume... Je savais qu'il buvait, qu'il se droguait, car c'était souvent dans cet état là que je recevais des coups. Je me doutais bien qu'il fallait que je me sorte de cette vie, mais moi et mes bonnes manières disaient le contraire, je devais rester près de lui, quitte à l'aider. Sauf, qu'à chaque occasion où j'essayais de lui tendre une main d'une chaleur réconfortante, il me repoussait. Avait-il donc peur d'avouer ses faiblesses?

    - Avec grand plaisir mon amour, je serais de la partie ce soir. Il sortit le bouquet de derrière son dos. Tiens, voilà un petit cadeau de ma part, c'est rien de super, mais bon, j'ai pensait que cela te ferait plaisir...

    J'eus un long moment de perplexité quand je le vis me tendre des fleurs. C'était rare que j'avais le droit à de tels cadeaux avec Yohann, je me demandais même pourquoi j'avais le droit aujourd'hui à un bouquet de fleurs... Le pire étant qu'il accepta le diner familiale le soir même, ma soirée allait donc s'annoncer morose. Plus cela allait, plus j'angoissais quand j'étais seule à sa compagnie, même si on allait pas être pendant plusieurs heures lors du diner, je savais que comme toujours mes parents daigneraient à nous laisser un moment seul. J'essayais pourtant de le rendre heureuse en vain, je pensais de plus en plus que je n'arriverais jamais à lui faire décrocher un sourire pendant qu'on était seul, tout deux. Là, le fait qu'il me souriait, me détendit légèrement, sans doute c'était-il levé de bonne humeur et n'aurait pas des moments où il se contrôlerait plus... C'était ces moments là que je redoutais tout le temps, quand je voyais une lueur dans ses yeux effrayantes que je ne pouvais pas contourner. Après ce petit moment de réflexion qui c'était pendant une minute, je pris le bouquet qu'il me tendit avant de murmurer un:

    - Merci.

    C'était le seul mot qui avait réussi à sortir de mes lèvres. J'avais même eu à peine le temps de le dire, alors que Yohann posèrent ses lèvres sur les miennes. Je ne le repoussa pas pour autant, au contraire je savourais le goût de ses lèvres, en passant une de mes mains sur sa nuque. C'était un des seuls moments tendres que j'avais avec lui, et je n'allais pas me plaindre, je pensais même qu'il avait sans doute un peu d'estime à mon égard, qu'il ne me détestait pas autant qu'il pouvait laisser le paraître. Pourtant ce bouquet de fleurs me laissait un tracas dans ma tête, c'était rare les cadeaux, et souvent c'était pour s'excuser d'un de ses comportements. Je n'arrêtais pas de penser, de réfléchir, j'étais comme cela, pensive à longueur de journée. Je détachais mes lèvres des siennes, avant de le regarder pendant quelques temps en silence.

    - Tu ne m'avais pas embrassé depuis longtemps, je commençais à croire que tu me détestais pour de bon.

    Cette phrase avait tellement été dans mon esprit, que les mots sortirent tout seul de ma bouche, et je fus légèrement honteuse à cette déclaration que je ne regardais plus mon fiancé, mes yeux c'étaient mis ailleurs comme pour fuir une certaine réalité. Toute cette histoire était à me rendre folle, et pourtant je m'y accrochais. On faisait comme une sorte de je t'aime moi non plus, et c'était à se demander combien de temps tout cela allait durer. J'avais encore mes bleus sur le bras, et le pire c'était qu'il s'excusait jamais. Beaucoup de gens, l'aurais quitté sur le champ, mais moi non, je restais, je m'accrochais à un espoir quasi-inexistant.
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MessageSujet: Re: Please, say no... ft. Yohann ^^   Please, say no... ft. Yohann ^^ EmptyDim 26 Juil - 19:35

    Je prolongeais le baiser avec tendresse et amour. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu de moment aussi tendre avec Madison que celui-ci. A vrai dire, au fond de moi, cela me manquait, mais sous les effets de la drogue et tout le reste, j’avais du mal à prendre le dessus sur mon fort intérieur, mon fort intérieur qui me disait d’être violent avec elle, d’être contre elle, de la repousser, éviter un amour aussi fort que celui de la demoiselle, en réalité j’avais peur et c’est ma carapace qui me protégeait, qui prenait le dessus sur moi-même. Après quelques minutes, la demoiselle rompit ce moment, retirant ses lèvres avec douceur, j’ouvris alors les yeux, le regard triste, ayant une sensation d’amertume. J’avais la grosse impression que j’étais en train de faire des erreurs, j’étais en train de la perdre complètement, cela me rendait dingue d’ailleurs, vu que j’étais impuissant face à mon destin, mon destin et ma vie de junkie. Pourtant, je luttais chaque jour contre ces choses de ma dure vie, je ne savais pas si elle voyait mes efforts, pourtant, ils étaient bels et bien là, peut-être un petit peu cacher admis-je. Suite à la rupture du baiser de ma dulcinée, je compris qu’elle était un peu mal à l’aise ou quelque chose dans le genre. C’était assez compréhensible mais malheureusement mon fort intérieur prit encore le dessus sur moi, c’était inquiétant à la fin.

    « Tu n’es jamais contente dis moi ! Il te faut quoi de plus ? » Questionnais-je avec un ton grave. « Quand je suis méchant ou violent avec toi tu n’es pas contente, et quand je suis gentil et tendre avec toi, tu n’es toujours pas contente. »

    J’en avais plus que marre, j’avais la haine contre ma copine, et je fonça alors les sourcils en même le vouloir. La colère montait en moi et ce n’était pas bon du tout, je levais mon bars pour frapper Madison, mais à la dernière minute, je mis un coup de coin dans un casier à côté, c’était dur, mais j’avais réussi, j’avais réussi à contrôler ma colère et à ne pas la toucher, c’était une petite victoire, mais une victoire quand même. J’en étais très heureux au fond, même si d’apparence, j’avais toujours un regard et un visage coléreux. C’était quand même assez étrange les effets de la drogue, bien entendu, les effets ne sont pas tous les mêmes sur les gens, heureusement dirais-je, mais sur moi, ces effets étaient mauvais et cela me faisait peur quelques fois. Il fallait que j’arrête cette drogue, cela était mauvais pour moi et je n’avais surtout pas envie de me retrouver avec un meurtre sur les bras, je n’étais pas un assassin à la base. Mon regard fort était toujours porté sur celle-ci, pourtant je reculais au fur et à mesure, mon corps tremblait de partout, c’était bien la première fois que je faisais une réaction ainsi. Je desserrais mes poings avec le plus de calme possible, ne faisant aucun geste brusque. Non loin de nous, il y avait une poubelle, je marcha jusqu’à celle-ci et me retourna face à ma fiancée. Je sortis alors de ma poche un petit pochon blanc, rempli de cocaïne. Je fis un sourire en coin et jeta le tout dans la corbeille. Je reposais alors mon regard sur mon amoureuse, avalant durement ma salive.

    « Voilà, je fais des efforts, mais tu vas me reprocher quoi maintenant ? D’avoir jeter pleins de fric dans la corbeille ? Je fais ce que je veux de mon argent, c’est clair et net. » Regardant une dernière fois le pochon.

    La sonnerie des cours retentie, je retourna à mon casier, près de la demoiselle et prit mon sac. La discussion avait prit fin grâce à la sonnerie, c’était sans doute mieux ainsi car je ne sais pas si j’aurais pu encore me contrôler, même si j’en avais envie plus que tout, je n’avais plus envie de lui faire du mal, ou bien même de la faire souffrir, c’était quand même une fille bien et très fidèle. Je partis alors en direction de ma classe, toute façon, j’avais cours dans la même salle que mon amour de ma vie, j’essayais de me calmer, car en plus d’être dans ma classe, elle était à côté de moi, ce n’était pas un bien pour un mal, mais j’aimais beaucoup sa présence à mes côtés ! Enfin, je ne sais pas ce que je raconte, je l’aime tout court, oui je ne lui montre pas cela assez, j’en suis conscient, mais dès aujourd’hui, je ne prendrais plus de drogues, j’en fais le serment, je ne veux plus être celui que je suis aujourd’hui, place au nouveau Yohann ! Je n’attendis pas pour autant ma chérie, toute façon, j’allais l’avoir pendant deux heures à mes côtés, et je ne travaillais jamais en cours, à vrai dire, j’avais beaucoup de facilité pour réussir dans la vie, même en prenant ma drogue, j’arrivais à avoir de bons résultats, d’ailleurs je remercie dieu, car sinon je n’aurais pas eu une vie normale, déjà que j’ai gâché une partie de ma vie, mais en plus je gâche celle de la fille qui compte le plus à mes yeux, je ne pourrais jamais lui dire toutes les excuses que je lui doit, mais j’essaierais, je le jure…
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Madison E. Carwell
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MessageSujet: Re: Please, say no... ft. Yohann ^^   Please, say no... ft. Yohann ^^ EmptyDim 26 Juil - 20:57

    Je ne savais comment réagir et quoi penser à l'idée qu'il était devenu tendre avec moi. Serait-ce pour m'amadouer et mieux me détruire à la suite? J'avais sans cesse des pensées négatives à l'égard de Yohann, mais comment ne pouvais-je pas en avoir? Le fait qu'il se comportait avec moi sous l'effet de l'alcool ou de la drogue me donnait de plus en plus d'angoisse à son égard. Je me demandais en plus pourquoi il se comportait comme cela, qu'elle était la souffrance qui l'encourageait à se plonger dans de telles substances pour oublier ses problèmes? Je voulais l'aider, mais à chaque fois que je tentais quelque chose, il me repoussait ou me frappait, à force je m'étais résignée à ne plus l'aider... A le laisser, mais à fuir dès que je voyais cette lueur colère s'intensifier dans ses pupilles. Présentement je ne pouvais fuir, aucune issue s'offrait à moi, on était tout deux dans la même classe, et donc je ne pouvais contourner l'obstacle. J'aurais peut-être du me taire, garder les paroles que j'avais réfléchi en mon moi intérieur... Car n'importe quelle parole je disais, engendrait sa colère et plus le temps passait, moi j'arrivais à le combattre, je me sentais faible et devais encaisser sans dire quoi que ce soit. Evidemment personne ne savait ce que je subissais au côté de Yohann, car hors-mis mes parents, il se tenait bien devant tout le monde à mes côtés, comme pour dire qu'il me protégeait, mais c'était tout le contraire. C'était cela que je ressentais, comme présentement, mon estomac se tordit dans tout les sens dû à la peur, d'un faux pas, d'un dérapage dont je ferais encore les frais.

    - Tu n’es jamais contente dis moi ! Il te faut quoi de plus ? Questionnait-il avec un ton grave. Quand je suis méchant ou violent avec toi tu n’es pas contente, et quand je suis gentil et tendre avec toi, tu n’es toujours pas contente.
    - Je suis désolée

    La même routine c'était installée, je m'excusais tout le temps alors que je n'y étais pour rien... A la place de lui, je disais sans cesse pardon alors que je n'étais jamais en tort. A chaque fois je le déclarais tout simplement pour ne pas recevoir un coup de plus. Mes bras me faisaient déjà mal par moment puisque je protégeais sans cesse mon visage pour ne pas avoir une gifle. Sans doute si mes parents savaient ce que j'endurais, ils prendraient les choses en main pour que Yohann ne me touche plus, ni me vois, mais eux, ils étaient hypnotisés par le gendre idéal que jouait mon fiancé devant eux. Justement, je vis cette lueur dans les yeux, celle qui m'avait toujours terrorisé, et quand je vis son bras se lever pour me frapper une nouvelle fois, je mis mes bras devant mon visage, fermant les yeux, attendant que le coup passe. Des gens étaient autour de nous, et regardaient avec stupéfaction, mais ne bougeait pas le moindre pouce, d'un côté, qui voudrait s'affronter à Yohann? Personne, ils en avaient tous peur. Je ne ressentis pas la douleur, mais je sentis un casier vibrer à côté du mien. Ce n'était pas passer loin, et je sentais encore plus mon estomac se nouer. Quand je rouvris les yeux, j'avais toujours ce regard de haine poser à mon égard, et si cela ne tenait qu'à moi je serais partie, mais mes jambes refusaient tout simplement de bouger, elles étaient comme paralysés.

    Je le vis s'éloigner légèrement, voyant la poudre blanche dans un sachet, je compris toute de suite qu'il continuait. Pour lui c'était comme une liberté, de se droguer... Mais sans doute qu'un jour il allait finir par en mourir. Je ne répliquais pas de suite, je le regardais toujours, je n'avais pas bougé d'un centimètre.

    - Voilà, je fais des efforts, mais tu vas me reprocher quoi maintenant ? D’avoir jeter pleins de fric dans la corbeille ? Je fais ce que je veux de mon argent, c’est clair et net.
    - Si tu fais ce que tu veux de ton argent, alors continue de prendre de la drogue, mais ne m'achète pas des fleurs pour faire comme si tu étais tout gentil avec moi alors qu'on sait tout deux que c'est loin d'être le cas.

    C'était la première fois que je disais enfin ce que je pensais vis à vis de lui, sans doute car cela me rongeais à l'intérieur de mon être. Mes mots étaient sortis tellement vite, que je me rendis compte qu'après, mais je ne m'excusais pas pour autant, pourquoi m'excuser sur ce coup? Je pense que j'étais plutôt la personne qu'il fallait plaindre, j'avais tout fait pour le rendre heureux et rester à ses côtés en encaissant les coups, mais quand je venais de m'apercevoir qu'il avait failli me donner un coup au lycée, et devant plusieurs élèves, je m'étais dis que si cela commençais ainsi, alors je ne m'en sortirais jamais. C'était tellement demandé qu'il arrête de passer ses nerfs sur moi? A croire. La sonnerie retentit, et prenant la direction de la salle de cours, je jetais le bouquet de fleurs dans la poubelle, se faire pardonner avec tout ce qu'il avait fait était loin d'être facile, et ce n'était pas avec des simples fleurs qu'il allait y arriver. Je pris la direction par la suite de notre salle de classe, deux heures auquel je serais à ses côtés. Il fallait que je me concentre sur mes leçons et non sur lui, ainsi, j'entrais dans la salle et j'allais m'installer à ma table, le temps que le cours commence.
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